L'attestation archéologique du bâtiment remonte au XIIIème siècle, ses portes et fenêtres étant encadrées par des cadres ornés en pierre. Au fil du temps le bâtiment a souffert des changements. À l'extérieur, la façade est appuyée par des piliers en pierre, une structure conçue initialement pour abriter les commerçants saxons. Cette structure a été modifiée dans le XIXème siècle, par le remplacement du porche, tandis que le fronton de la maison a avancé approximativement 2 mètres vers la place. Les trois niveaux de la maison (sous-sol, rez de chaussé et étage) suggère le style de vie des locataires d'un milieu urbain, avec leurs préoccupations quotidiennes, mettant en contact les milieux commerciaux et économiques avec l'Orient et l'Occident pendant trois siècles. Il faut parcourir le Musée de civilisation urbaine verticalement, afin de pouvoir découvrir les caractéristiques représentatives de la civilisation correspondante pour chaque période historique.
Le sous-sol ou le cellier est illustratif pour le XVIIème siècle, là-bas étant dépostés les marchandises. La construction du cellier présente un mur original fait de pierre non façonnée et une voûte en brique, en forme d'hémicycle. Le rez de chaussé était destiné aux activités commerciales du XIIIème siècle, symbolisant une sorte d'auberge avec de nombreuses marchandises et assaisonnements. La pièce du rez de chaussé est longue et étroite ayant un plafond voûté peint de divers motifs floraux du XVIIIème siècle. Toujours ici, on peut trouver une pièce assez grande bénéficiant du même plafond voûté peint "al secco" avec des fleurs blanches et oranges sur un fond bleu ultra-marin. L'étage était réservé pour les habitants de la maison (un salon et une chambre d'enfant), pour les ateliers de photographies, pour les espaces destinés aux modistes, au magasin de souvenirs. Les peintures qui se trouvent à l'étage contiennent des éléments décoratifs sur un fonds vert gris près des fenêtres. La mansarde est construite en bois est ouverte aux artistes, aux personnalités, aux personnes passionnées d'art qui peuvent exposer leurs oeuvres aux visiteurs.
Le prix du Comité Roumain ICOM reçu en 2010 par le musée atteste du désir des habitants de Brasov de mettre en valeur leur ville. Votre curiosité doit déjà être éveillée.