Une de ces légendes dit que Madame Apollonia Hirscher, la veuve du juge Lukas Hirscher a offert 8000 florins pour la construction de ce centre commercial, qui devait représenter un hommage destiné à son mari défunt. Une autre légende raconte un moment dramatique de la vie de cette femme - celui de la mort de sa fille. Quand cette dernière a été enterrée, elle portait beaucoup de bijoux, ce qui a suscité l'attention des voleurs. Ils ont profané le tombeau de la fille, insouciants du fait qu'ils dérangeaient son repos éternel, pour soustraire ses bijoux. Seulement que lorsqu'ils ont voulu couper son doigt auquel brillait une bague, la fille est revenue brusquement à la vie.
Ceci constitue une autre raison pour laquelle Apollonia Hirscher aurait fait bâtir la maison qui porte son nom, pour marquer le retour à la vie de la fille qu'elle a cru perdue à jamais. Cette idée a été immortalisée dans une peinture - un double portrait de la femme et sa fille, qui se trouve sur la façade d'une des maisons qui leur appartenaient. L'histoire n'est pas loin de la réalité de nos jours, quand de tels brigandages ont lieu sous nos yeux. La Maison des Marchands où "Podul Batusilor" sont deux autres noms par lesquels cette maison est connue. Mais, comme tout monument qui passe l'épreuve du temps, il a dû souffrir le changement de son nom, étant baptisé et rebaptisé de nombreuses fois. C'est ainsi qu'on a nommé cette maison "Gaura Dulce" ("le Trou Sucré") et plus tard, "Cerbul Carpatin" ("Le Cerf des Carpates"). Pour ceux qui sont plutôt nostalgiques, il est nécessaire de mentionner l'auberge qui portait le nom "Gaura Dulce". Vous devez vous souvenir ce plat au boeuf servi exclusivement à "Gaura Dulce", qui faisait le délice des clients et qui était renommé dans tout le pays. Aujourd'hui les galeries Corona et un restaurant sont abrités sous les arcades de la Maison Hirscher.